Le préparateur mental : simple révélateur de capacités

Reprendre le sport en douceur …

La reprise des entrainements et bientôt des rencontres sportives se rapproche. Mais comment revenir à son meilleur niveau ? Comment de nouveau performer après un si long arrêt ?

 

… en travaillant son mental !

La préparation mentale comme une promesse, un mélange de travail et de magie, dans un espace qui porte ici le nom de mental. Concept obscur qui définit l’immatériel du sujet sportif séparant le corps entrainé d’un esprit qui reste à l’être.

 

Identifier ses limites pour progresser

La préparation mentale est quelquefois présentée comme l’arme absolue du sportif en quête de performance. Cet idéal de performance poursuivi suppose que l’athlète agit, s’affranchit des limites. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que le corps fasse ; car subsistent des limites perceptibles, mais invisibles qui malgré les heures d’entraînement, malgré le potentiel, malgré l’envie apparente, créent des failles et entament la confiance, provoquent le stress, voir la contre-performance et mènent à l’incompréhension, celle du sportif et de l’entraineur.

 

Pas de recette miracle, mais une recherche de solutions adaptées

Ainsi, le sujet sportif ne doit pas être pris dans une vision solipsiste tel un être pratiquant son sport et auquel on va administrer les bonnes formules, les outils idéaux, et tel le charlatan les placébos cent pour cent efficaces. En effet, le contexte, l’équilibre des sphères personnelles, affectives et professionnelles constituent autant d’éléments incontournables à connaître, à sonder, à prendre en compte afin d’identifier l’influence de ces sphères sur le sujet alors objet de ses difficultés.

 

Amener le sportif à mieux se connaître …

Au-delà de ces aspects intrinsèques et extrinsèques, ce qui apparaît au cœur de l’accompagnement en préparation mentale c’est la rencontre de deux subjectivités au service d’un projet à découvrir. Cette relation s’avère basée sur la confiance, la contenance et la capacité à entendre, à comprendre, à faire exprimer dans une démarche maïeutique et sur la capacité à transmettre à un sujet. Elle vise non pas à réifier le sportif, mais à le rendre autonome en ayant acquis une meilleure connaissance de lui-même et ainsi à lui permettre d’advenir en qualité de sujet désirant dans sa pratique.

… en l’accompagnant étape par étape avec bienveillance !

La posture de préparateur mental n’est pas celle de l’expert qui connaît les solutions toutes faites, prescrit le bon processus, dans une vision mécaniciste ; il se doit de s’adapter avec plasticité au territoire subjectif de cet autre avec lequel il va collaborer pour une durée.

Cela nécessite également d’avoir la juste distance oscillant entre la contenance sans tomber dans le maternage et la guidance en veillant à ne pas précéder. Il s’agit alors d‘avancer et de permettre à l’athlète de développer ses habiletés mentales par le travail quasi quotidien et l’engagement.

 

La réussite dépend de la volonté, et de la persévérance du sportif !

Le préparateur mental vient donner un cadre, des méthodes et des outils. Mais il est entendu que le premier acteur du développement de la force mentale s’avère être le sportif lui-même. Ceux qui interviennent à ses cotés ne sont que les simples révélateurs conduisant à la prise de conscience du sportif qu’il sait, alors qu’il ne sait pas qu’il sait.

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